19/08/19

Nous voilà arrivés au terme de notre équipée le long des côtes Espagnoles, demain nous partons pour Porto.

Depuis notre arrivée à la Corogne le 4 Août, nous avons parcourus quelques 550 miles, la plupart du temps au près serrés (35° du vent), avec quelques bords particulièrement efficaces au bon plein (voir près océanique pour les connaisseurs) avec de belles pointes à 11nds. Boomerang 2 nous donne entière satisfaction. Nous nous familiarisons à sa navigation, peaufinons les réglages pour avancer vite et confortablement. Pas de course à la performance, mais on n’aime quand même pas trainer…

Côté découverte du pays, on est restés dans nos classiques.

La Corogne

On reprends les mêmes et on recommence
La Galice on adore…
La Corogne aussi… 🙂

Donc on retourne aux bonnes adresses de l’année dernière et on vous en rajoute de nouvelles.:)

Info pratiques La Corogne :
Marina Real en plein centre ville à préférer à l’autre Marina plus éloignée
Supermarché Gadis à proximité avec possibilité de livraison
Pompe à gasoil à l’autre Marina
Laverie
Wifi
Ship Effecto Navales assez loin mais faisable avec le bus
Remise STW

On fait donc le plein de Jamon 😉
On teste à nouveau, au cas ou, on aurait perdu le coup de main, le Perron et son vin cuit.
Et on regoute au poulpe et autres, au cas ou n’aime pas cela.

 

 

Je vous laisse rédecouvrir sur ce lien les bonnes adresses de la Corogne

Les bonnes adresses à La Corogne

J’en profite pour vous indiquez une astuce. Nous avons comme l’année dernière rejoint le port du centre ville : La Marina Real. Ce port est labellisé STW ce qui permet d’obtenir 25% de remise sur les nuitées.

Au compte goutte et sur demande (il faut quand même insister), ils nous ont également accordé un passeport pour les autres ports Galiciens permettant d’obtenir 15 % sur les nuitées.

 

La Corogne – Camarinas 06/08 – 09/08 : 49 miles – 10 heures

« Port d’attache pendant le coup de vent »

L’essentiel de Camarinas :

Pour les multi 3 emplacements en bout de panne
De nombreux mouillages possibles néanmoins à proximité du port dans 5-7 mètres d’eau
Port de Camarinas – toutes commodités hors laverie – 67€ pour 3 nuits (avec le passeport des ports Galice – voir ci dessus).
Wifi
Office du tourisme sur le remblai.
Supérette Gadis à proximité
Pompe à gasoil. Pas d’essence (station à 20 KMS)
Pas de ship
Tourisme industriel dans la sardinerie locale
Promenade vers le Phare de Cabo Vilan

Partis de la Corogne sous le mauvais temps nous filons vers le petit port de Camarinas pour y arriver le soir avec une grosse envie de tapas.

Pas de fenêtre météo avant 2 jours pour passer le cap Finistère. Le vent souffle à 30 noeuds établis avec des rafales à 40 dans le port.

Les enfants profitent de la pluie pour prendre une douche sur le trampoline ; c’est « trop bien ! ».

IMG_4021

Nous visitons la sardinerie de Camarinas. Un peu de Tourisme industriel ne fait pas de mal !

A faire même si l’accoutrement dont on nous affuble peut faire penser à un épisode de Grey’s Anatomie ! Nous sommes tous surpris des conditions de travail de ses 150 employés. Toutes ces petites mains qui lèvent des filets de bonites, de thon, coupent des tentacules de poulpes, rangent des sardines dans les boites…à longueur de journée ! C’est l’occasion d’expliquer aux enfants ce qu’est le travail à la chaine et de savourer à leur juste valeur ces petites boîtes.

P1150096La visite du phare de Cabo Vilan à 8 km du port sur la Costa da Morte s’impose. Nous prenons un taxi à l’aller pour 7 euros et rentrons à pieds par la côte. Le panorama est tout simplement à couper le souffle !

Nous profitons de cette ballade pour ramasser des bigorneaux que nous mangerons ce soir. A défaut de trouver de l’aneth dans les commerces, Anne Christine a repéré des fenouils sauvages qui feront parfaitement l’affaire pour réaliser un délicieux Gravelax (voir futur article sur coin cuisine).

Au-delà de la découverte des pays traversés, ce voyage se veut aussi être comme dirait le Capitaine, « une croisière gastronomique », alors on en profite. On glane des recettes et on fait les détours nécessaires pour trouver, découvrir les bons p’tits plats !

On flâne un peu dans les boutiques. Petit passage chez la dentelière de l’année dernière (voir notre article 2018). Plein de courses et achetons une petite balance électronique pour les pâtisseries maison.

Nous faisons connaissance avec notre voisin de quai, un monocoque de 11 mètres très bien rénové battant pavillon Suédois. Théo qui est russe parle très bien le français.

Camille est aux anges avec Jasmine, sa fille, elle apprend les rudiments d’anglais, et se paie de sacrées bosses de rires. Charles joue avec Lila son autre fille au lego, pas besoin de parler pour se comprendre. Tous passent la soirée à bord. Ils feront cap ce week-end sur Gibraltar pour se rendre au Maroc dont la maman est originaire. Nous ne les reverrons probablement jamais mais la rencontre était sympathique.

Le vent doit tomber demain et c’est bien le cas…

Camarinas – Muros : 10/08 – 11/08 : 40 miles – 9 heures et demie

« Le buey di Gallega »

L’essentiel de Muros

Mouillage à l’entrée du port le long du remblai
Quai à proximité environ 50 mètres pour l’annexe
Laverie Wash up grosses capacités sur les quais super pratique accessible en annexe.
Superbe adresse resto, avec notamment la Casa San Pedro.
Marché aux poissons, près de la criée
Marché de légumes sur le remblai.
Magasin de produits congelés très bien achalandé
Pas de ship 

Muros, c’est notre Coup de cœur sur la côte. Cité touristique avec ses petites ruelles étroites et sa longue esplanade en bord de mer.

Boomerang 2 à Muros

 

Dès notre arrivée nous filons faire un tour à la Carnicera (charcuterie) où nous avions trouvé le fabuleux bœuf de Galice, le Buey di Galéga. Déception, il n’y en a pas. C’est une denrée rare car le bœuf n’est abattu qu’après 12 ou 13 ans. La bouchère ne peut nous dire où en trouver. Dommage, Marc a apporté sa bouteille de la « Petite Sibérie », et pour l’accompagner rien de mieux qu’une côte de bœuf, la meilleure au monde !

Par dépit, les gars filent à la criée et rapportent 2 homards et des couteaux, tandis que nous les attendons accompagnées d’une sangria à La “Casa San Pédro”. Nous nous régalons de leur Poulpe grillé à la plancha – (voir futur article recette coin cuisine). C’est le serveur de l’année dernière qui nous sert. Il parle un peu anglais et Stéphane, un peu idée fixe, lui demande s’il connait une adresse où trouver du Buey di Gallega.  Un des autres serveurs travaille dans un restaurant à quelques kilomètres de Muros dont c’est la spécialité !! Rendez-vous est pris avec lui pour acheter la dite côte !! La Petite Sibérie n’a qu’à bien se tenir !!

Muros – Isla Salvora : 11/08 : 30 miles – 5 heures

“La perle naturelle”

L’essentiel de Salvora

Un peu comme Hoëdic, c’est une ile préservée de tout.
Plage magnifique et eaux translucides mais froides
Mouillage en face d’un vieux fort (ex sardinerie) pittoresque
Une seule ballade à faire seule, le chemin vers le phare sur la côte opposée
Possibilité de voir un vieux village avec un guide

Ravitaillements fait, direction la première ile du parc national de Galice.
Permis de navigation et de mouillage obligatoires (voir article de l’année dernière)
Petite navigation de 30 miles accompagnée d’un vent faiblard de 7 à 12 noeuds.
On retrouve notre petit jardin de l’année dernière sur cette île préservée, naturelle, et unique.

Baignade à nouveau parmis les mulets, visite de l’ancienne sardinerie et promenade jusqu’au phare. Le reste de l’ile est interdite…

Isla Salvora – Isla Arousa: 12/08 : 10,5 miles 

L’isla d’Arousa et L’islote Jidoiro valent le détour !

L’essentiel de l’Isla d’Arousa

Un peu comme Hoedic, c’est une ile préservée de tout.
Plage magnifique et eaux translucides mais froide
Mouillage en face d’un vieux fort (ex sardinerie) pittoresque
Une seule ballade à faire seule, le chemin vers le phare sur la côte opposée
Possibilité de voir un vieux village avec un guide

Nous l’avions déjà fait l’année dernière et elles sont à nouveau au programme cette année. Attention aux Viveros (barges flottantes d’élevage de moules sur cordes) qui pulullent dans ce coin là.
Beaucoup de mouillages possibles pour se protéger des vents.

Petite anecdote du soir : dans un mouillage magnifique, nous avons dégusté la côte de buey de Gallega et la petite Sibérie. L’un comme l’autre auront été à la hauteur de leurs réputations. Tout simplement exceptionnel et les saveurs resteront à jamais gravées dans nos mémoires. Merci Marc et Anne Christine pour se moment de partage !


Isla Arousa – Ile Cies : 13/08 : 15 miles 

The most beautiful Beach of the World ?

L’essentiel ds Iles Ces

Une plage magnifique malgré les vedettes touristiques
Une ballade au Faro offrant un Panorama Grandiose
Ravitaillement possible mais succinct au camping
2 restaurants

Nous continuons notre périple, en oubliant volontairement l’ile d’Ons (visitée l’année dernière), pour descendre directement sur l’ile de Cies, une des 4 iles du parc national de Galice. Mouillage plage des Rondas dans des conditions optimums. (permis de navigation et de mouillage toujours obligatoires : des bateaux ont été controlés)

La plage des Rondas a été classée plus belle plage du monde par The Guardian, mais je pense qu’il exagère un peu. Cependant elle reste exceptionnelle et très perservée malgré la horde de visiteurs diurnes qu’elle reçoit.

Petite nouveauté cette année, la belle balade au Faro, le phare posé sur un piton rocheux.  A faire impérativement, le panorama est grandiose !

Ile Cies – Vigo : 15/08 : 11 miles

“Le bus Européen !”

Les vacances de nos invités touchent à leur fin. Nous recherchons donc une possibilité pour leur retour sur la Bretagne. Vigo propose des liaisons par bus vers Nantes et Rennes. Le plus pratique à notre avis est le port du Royal Club Nautico, dans le centre ville et abonné au passeport Galice (remise de 15% sur les nuits)

L’essentiel de Vigo Real Club Nautico :

Un port d’une autre époque 1906, relativement vétuste même si des travaux sont entrepris. L’entrée est étroite et l’espace à l’intérieur est réduit mais les marineros vous aident à aborder le quai
Station Gasoil et essence à l’entrée
Proximité immédiate du centre ville
Difficulté néanmoins pour faire de grosses courses à pied (juste des petites supérettes)
Passeport Galice
Pas de ship digne de ce nom (pas trouvé)
Prix remisé du port pour le catamaran 37 euros la nuit

Encore une découverte par rapport à l’année dernière. Une ville agréable avec un port situé près du centre ville historique. Une multitude de restaurants servant poissons, coquillages et crustacés. Une ville très animée avec nombreux concerts en Aoùt.

Vigo – Baiona : 17/08 : 22 miles 

“La Pinta Por Favor”

Navigation courte mais tonique avec 27 noeuds au près, à tirer des bords, dans la Ria de Vigo. Plein de plaisir et spectacle unique avec une cinquantaine de dauphins venant jouer avec nos étraves.

L’essentiel de Biaona :

Super mouillage entre la digue et le port ou après le port devant une plage
Attention néanmoins aux anciennes bouées d’amarrage entre deux eaux
Proximité immédiate du centre ville
Diverses cales pour l’annexe
Un petit ship sur le port
Une laverie sur le port
Supermarché Froiz pas très loin

Super coup de coeur pour cette jolie ville avec la promenade sur les remparts de la citadelle, la visite de la Pinta (réplique du bateau ayant accompagné la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb lors de son premier voyage), ses ruelles animées, ses bâtiments anciens et son ambiance particulière.

One Reply to “Ola que tal y Viva Galicia !”

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