Sao Nicolau, l’île aux multiples facettes

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Du 29 Novembre au 02 décembre 2019.

Nous quittons Sal avec beaucoup d’émotions, après 12 jours, passés à rencontrer et échanger avec nos amis capverdiens. Nous partons en fin d’après midi pour effectuer cette navigation de 85 miles de nuit entre Sal et l’île de Sao Nicolau.Les conditions sont particulièrement calmes avec des vents de 6 à 15 nœuds et une mer très calme.

Pour la première fois du voyage, nous embarquons un équipier : Florent, tour du mondiste français à vélo, qui souhaite traverser l’Atlantique pour continuer son voyage aux Amériques. Son blog : www.naturaliste-nomade.fr (présentation plus détaillée à venir et crédit photo du portrait).

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Notre point de chute est une des plus belles plages de l’archipel : la Playa Rocha, proche de la ponta de Papagaio.

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Le lever du soleil, nous accompagne quant nous atteignons notre destination, et découvrons, en panorama des montagnes volcaniques impressionnantes, et une plage de sable blanc.

29 novembre 2019

L’endroit est splendide et unique… Une dune s’élève et vient lécher une montagne et des colonnes de Basaltes. La mer est turquoise et près des rochers, sur votre gauche, vous évoluez dans un aquarium de poissons et coraux, plus beaux les uns que les autres.

Nous retrouvons quelques équipages de Sal : Luca, Atsena, et Rêve d’O, puis Aïmalaïa l’Outremer 55 de Xavier et Nathalie.

Rendez vous est pris pour un barbecue sur cette plage du bout du monde. Nous avons peu dormi mais la motivation est là. Des pêcheurs viennent nous proposer des Garupa (Mérous), la grille est de sortie, quelques pierres, les enfants ramassent du bois mort et le tour est joué.

Seul le débarquement en annexe demande réflexion et anticipation.

La suite est juste parfaite, conviviale et simple. Un très bon moment partagé entre 4 familles et 7 enfants.

30 novembre 2019

Toute la troupe migre dans la matinée au mouillage de Tarafal à côté du port éponyme. Nous débarquons rapidement pour découvrir le village. L’accueil sur la plage est sympa même si nous devons bien évidemment calmer les ardeurs des Capverdiens qui nous proposent mille « opportunités »…

Repas dans le village, puis après avoir déposé la famille au bateau, je retourne effectuer les formalités de police dont le poste est situé sur les hauteurs près de la plage à droite du port.

Re-débarquement, re-sollicitation des locaux et après 20 minutes de palabres, je négocie un tour de l’île pour le lendemain, avec guide et 4X4. Nos interlocuteurs connaissent Jay de l’île de Sal ce qui facilite nos échanges. Notre guide Rusland parle français et nous fixe rendez vous à 9h00 le lendemain.

Il m’accompagne au poste de police, je lui offre une bière, me fait rencontrer un français vivant ici depuis 13 ans et le contact est noué.

9 heures pétantes, nous débarquons sur la plage pour une découverte incroyable de cette ile majestueuse, accompagné des bateaux copains Rêve d’O, Astena et Luca.

Nous quittons Tarafal pour le mirador de Cachaco, la route est sinueuse et abrupte. Nous sommes tous dans la benne du pick-up et prenons le vent dans une chaleur douce et agréable.

Arrêt au mirador, qui nous dévoile un panorama époustouflant absolument fabuleux. Quelques centaines de mètres plus loin, le véhicule s’arrête et nous en entamons une descente de 600 mètres sur d’anciens sentiers de mules soit 2 heures de marche en direction de la capitale de l’île Ribeira Brava.

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Nous découvrons alors l’arbre endémique de l ‘ile : le dragonnier.

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La descente est raide et serpente entre les plantations de Cannes à sucre, de Maïs, de Manguiers, d’Amandiers, de Papayers, d’orangers et de bananiers.

Cette vallée verte et luxuriante contraste énormément avec la cote désertique et volcanique de Tarafal.

En cours de ballade, Julia, 77 ans, nous accueille chez elle, et nous découvrons l’habitat classique de cet endroit particulier.

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Une chambre, une cuisine au feu de bois, et un débarras laverie…

Tout autour, des cultures diverses et variées, procurant de quoi se nourrir quotidiennement. Nous nous quittons en lui promettant de lui faire livrer, demain un beau poisson, car la distance à la mer toute relative de 10 kms, ne lui permet pas d’en manger régulièrement.

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La descente se poursuit et nous arrivons à la capitale Ribeira Brava, petite bourgade colorée, dotée de la première église catholique du Cap Vert. Avant de manger nous visitons ce lieu coloré, simple mais ô combien surprenant.

Il est l’heure de manger, et Rusland notre guide, à réservé un restaurant tenu par sa femme. (Ils ont la bosse du commerce les cap verdiens:))

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Pour le déjeuner, nous aurons le droit à des plats capverdiens : poulet, porc en sauce, riz, haricots et légumes locaux (patates, manioc, courges et patates douces). Simple mais gouteux et abordable.

Nous remontons dans nos bennes, direction le petit port de Preguiça. L’endroit est incroyable, remplie de ruines témoignant d’un passé plus glorieux, une jetée, quelques barques, un mouillage dans 15-18 mètres d’eau (pas essayé ) et une arrivée de pêcheurs avec des sacs entiers de langoustes.

Nous sommes en décembre et la pêche de la langouste est de nouveau autorisée. Ces pêcheurs livrent le port et les restaurants de Tarafal, mais il est préférable de l’acheter ici car les prix sont inférieurs .

15 euros le kilo contre 20 euros à Tarafal. Normal, les intermédiaires se servent….

Nous quittons ce port sympathique avec les langoustes et le poisson de 3 kilos pour Julia, la femme rencontrée précédemment, en direction de la vallée de Faja, réputée aussi pour ses cultures, et sa verdure. La route est toujours pentue et sinueuse, nous slalomons constamment et en prenons plein les mirettes. Nous rejoignons le mirador de Cachaca par un route impressionnante, au bord de ravins colossaux…

Nous quittons ce territoire vert pour rejoindre Tarafal et sa côte désertique. La dernière visite est Carbeirinho et ses formations rocheuses uniques façonnées par la mer.

Nous empruntons une piste sillonnant une plaine désertique et débouchant sur l’océan. L’endroit est époustouflant !

Je vous laisse le découvrir ! Et vous m’en direz des nouvelles.

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Le soleil décline et nous rentrons vers Tarafal, non sans prendre un dernier verre avec les équipages de la journée. On récupère les papiers du bateau, car nous quittons cette île demain matin en direction de la mythique Mindelo, point de départ de notre traversée de l’atlantique.

4 Replies to “Sao Nicolau, l’île aux multiples facettes”

  1. Sommes complètement bluffés, ébahis par ce que vous faites, ce que vous découvrez. merci de nous faire partager votre aventure par vos beaux textes et photos.

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