La Galice Eté 2018 : le grand test !

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Avec toujours beaucoup de retard, nous revenons aujourd’hui sur notre croisière estivale à bord de Boomerang.

Ce sera notre première expérience d’un mois complet à bord, car nous avons mis notre maison principale en location saisonnière, tout le mois d’Août.

Il n’y a donc pas le choix … en même temps moi ça me plaît bien.

Pour cette croisière de plus longue durée, la famille a décidé d’aller plus loin, de traverser le Gascogne, et de rejoindre la belle région de Galice en Espagne.

C’est aussi l’occasion de tester notre fier destrier, lors de navigations hauturières, et de tester aussi l’habitabilité à 4 (je voulais dire à 5 car nous emmenons notre chat BIANCA) pendant 30 jours.

C’est parti pour notre première grande navigation en famille. Mais avant de traverser le Gascogne vers l’Espagne, nous nous offrons une petite navigation pour se mettre en jambe, vers l’Ile d’Yeu. Un ami ilien nous attend, ainsi qu’une famille amie sur un monocoque.

Départ de Belle Île de bonne heure, pour laisser les enfants dormir, et reprendre peu à peu possession de notre catamaran. Superbe balade à plus de 10 nœuds dans un vent qui tombera au cours de la journée. Sortie du Spi pour préserver la moyenne et atterrir en début d’après-midi au mouillage en face l’école de voile. Arrêt presque minute car nous devons aller nous protéger des vents de la nuit, dans l’Anse des Vieilles, que nous ne connaissons pas encore. Ce mouillage sera notre camp de base pendant 3 jours, car nous avons la possibilité, grâce à nos amis sur place, de visiter l’île avec leur voiture.
On a le temps, on en profite et il y a des choses à voir !

Ile d’Yeu 3- 5 Août 2018

Nous profitons d’un vénérable 4×4 Land cruiser, à la bouille sympathique, pour faire le tour de l’ile.
Au programme, découverte de l’ensemble des plages, apéro, visite au port de la meule, petites glaces, marché dans le superbe village de St Sauveur, apéro, visite à ne pas rater du Grand Phare ou phare de la Petite Foule près de l’aérodrome, les superbes gaufres de Tatie Bichon, et visite de la citadelle qui s’apprêtait à accueillir un festival de musique sur plusieurs jours. Bref du bon temps avec les enfants, à la découverte et redécouverte d’une ile que l’on adore. Merci à Hervé et Laetitia !

Ah j’oubliais 😉 Comme toute croisière se veut aussi croisière gastronomique nous avons découvert une spécialité presque unique : les « patagos à la crême », des petits coquillages essentiellement pêchés à l’ile d’Yeu. Succcculllleeeennnnt !
Alors n’hésitez pas ! Prenez le Ferry et traversez pour Port Joinville.
Vous serez émerveillé par ce caillou !

 

Ile d’Yeu – La Corogne 5 – 7 Août 2018

La météo se précise, nous avons donc décidé, non sans appréhension de nous lancer pour 2-3 jours de mer non-stop, et traverser le Gascogne à la sinistre réputation : un peu plus de 300 miles en route directe.
En Août, les conditions sont clémentes sauf cas exceptionnels, donc nous partons confiants, excepté dans notre capacité à gérer les quarts, tous les 2 heures pendant trois jours.
Mais au fait, les quarts c’est quoi ??? Tous les 2 heures, Geneviève ou moi, de jour comme de nuit, assurons la surveillance du bateau. Le rythme est soutenu avec 2 heures de sommeil et 2 heures de veille. Nous quittons donc Yeu de bonne heure et profitons d’excellentes conditions pour descendre tranquillement, sous spi vers l’Espagne. Le spi reste toute la journée, et chacun vaque à ses occupations parmi lesquelles, la préparation des repas, essentiels pour maintenir le moral de l’équipage, les jeux avec les enfants, les points sur la navigation avec la tenue du journal de bord et les lectures potentielles.
Par sécurité, nous affalons le spi avant la nuit et déroulons le génois. Boomerang trace sa route tranquillement dans une nuit noire (pas de lune pendant cette traversée) mais sous un ciel rempli d’étoiles.
Vers 1-2 heures du matin, l’AIS sonne et une multitude de bateaux apparaissent à l’écran. Nous sommes en plein milieu d’une flottille de pêche espagnole. Ces bateaux chalutent le long du plateau continental, cette falaise qui fait tomber les fonds de 200 mètres à 4000 mètres de profondeur. On nous expliquera plus tard qu’il tire des filets de 2 kms de long, filets qui viennent tout racler le long de ce tombant. Bien loin de la Pêche artisanale !

Bref, nous traversons sans encombre mais pas sans crainte, cette flotille et quittons le plateau continental, pour naviguez avec 2000 à 4000 mètres sous nos coques. Pour moi, c’est con mais ça reste quand même impressionnant, mais en définitive si l’on doit couler, 50 mètres ou 4000 ne changent rien !

La première nuit laisse place à la deuxième journée de nav. Tout le monde dort à bord et je suis de quart vers 9 Heures du mat, quand j’aperçois sur mon tribord un geyser d’eau. Punaise une baleine ou un cachalot ! La seule chose que je n’avais pas partagée avec Geneviève concernant les risques de cette traversée. La collision avec ces mastodontes n’offre que peu d’alternative. Si cela devait arriver, il y a beaucoup de chance que notre deuxième bateau soit le radeau de survie. Je surveille donc du coin de l’œil, sans réveiller la famille endormie.

Cette deuxième journée se passe normalement, rythmée encore par les repas, les jeux et la navigation. Vers 16H, nous entendons néanmoins, un message VHF de l’émetteur de la région de Biarritz, indiquant qu’une dépression est en train de se former au Sud Gascogne, soit pile devant nous. N’ayant pas de moyens de communications satellitaires, pour confirmer ou infirmer cette information, nous décidons de nous dérouter vers Gijon. Cap au Sud Sud Est !
Après moultes discussion, et 4 heures de déroutage, nous reprenons notre cap initial vers la Corogne. On verra bien ! La nuit arrive, le vent monte tranquillement, nous sommes au près, la mer se forme, et vient imperturbablement frapper les flancs de Boomerang. En pleine nuit, et sous les grains, le vent monte à un peu plus de 25 nds. Les chocs et bruits sont importants, l’appréhension est à son maximum dans cette nuit noire où nous filons à 10-12 nds. Nous décidons de ralentir le catamaran, prise de ris, pour être plus serein, et attendre le lever du jour.
8H40 Terre en vue. Nous apercevons le Cap Ortegal. Nous essayons de nous remettre de nos émotions de cette deuxième nuit en mer, où la fatigue doit certainement influencer le ressenti de la navigation. Il reste un plus de 30 miles à faire au près. Nous ferons 58 miles pour rejoindre le beau mouillage de L’anse de Mera à la Corogne.

Première grosse traversée, une bonne chose de faite 😉
401.85 miles non-stop.

 

 

LA COROGNE Ville d’histoire et de Gastronomie !  8-9-10 Août 2018

Après 2 jours de repos au mouillage, nous décidons de rejoindre le port Darsena Real de la Corogne, plus central que le nouveau port, et à deux pas du centre-ville historique.

La Corogne on a adorée, ville animée, architecture magnifique, histoire intéressante….On a beaucoup marché mais aussi utilisé les lignes de bus très pratique.

A faire, à voir à tester à la Corogne

Plaza Maria Pita
Non loin du port, c’est la grande place centrale de cette ville. D’un point de vue architecture, les immeubles sont remarquables avec des bow Windows à l’anglaise. Sur cette place, trône la statue de Maria Pita, la « Jeanne d’Arc » de la Galice, héroïne qui en 1589 sauva la cité de La Corogne au terme d’une fameuse bataille contre les troupes anglaises. Elle redonna le courage aux défenseurs en tuant d’une pique le porte-drapeau anglais et en s’emparant du drapeau. Sacrée héroïne de la cité, elle obtient du roi Philippe II d’Espagne une rente à vie.

Sur cette même place, un bel édifice qui accueille la mairie de la Corogne.
Supermarché GADIS à proximité pour l’avitaillement.



Tour d’hercules
La tour d’Hercule (en galicien : Torre de Hércules) est un phare romain situé sur un cap, face à l’océan Atlantique, dominant l’entrée de la ria donnant sur le port de La Corogne. La tour d’Hercule est le seul phare romain — et le plus ancien phare au monde — en fonctionnement de nos jours. Superbe visite, avec pas mal de marches à monter, mais un panorama qui mérite cet effort.


Musée Militaire
Ce petit musée gratuit a été un succès auprès de nos enfants. Beaucoup d’armes à feu historiques, d’épées, d’uniformes et de pièces d’artillerie ainsi que quelques grands dioramas magnifiques de soldats en étain reconstituant des batailles historiques.

Plage Riazor
La plage de la Corogne, au Nord-est de la cité. Superbe ! Impressionnante, mais certainement dangereuse avec cette grande houle atlantique venant s’éclater sur le sable.



Jamonería la Leonesa
Rúa Santo Domingo, 2, 15001 A Coruña,
Notre gourmandise revient au galop. Vous cherchez un jambon de qualité. Allez voir Bernardo, marié à une française, et spécialisé dans les charcuteries espagnoles avec les jambons Iberico, Bellota et Pata negra mais aussi de la Cecina (spécialité de bœuf séché). Petits vins de pays bien sympathiques. Vous pouvez manger sur place ou acheter pour le bateau y compris des jambons entiers. Bernardo saura vous conseiller pour le transport (mise sous vide ou à la coupe…)



Restaurant Pulpeira O Fiuza Av. Navarra, 33, 15002 A Coruña, Espagne
A priori, le meilleur restaurant de poulpe de la Corogne. Cuisine unique et familiale près de la Tour d’Hercules. Nous ne l’avons pas testé mais nous n’avons eu que d’excellents retours. Ce sera pour l’année prochaine ! 

Bodega PRIORATO
Franja 16 La Corogne
Celle-ci, il fallait la trouver ! Sans une rencontre d’un couple originaire de la ville, nous n’aurions jamais trouvé ce petit bar tout simple et cette adresse qui traverse les années (50 ans). Ancien bar de légionnaires, il sert une espèce de vin cuit, type Porto, dans un verre spécial nommé le Perron ou Porron, servi accompagné de cacahuètes dans leur cosse.
A tester, car c’est bon, et c’est fun à boire ! Gare aux tâches !



Un peu de Technique

Si vous cherchez un ship direction EFFECTOS NAVALES POMBO
Derrière un grand comptoir : la caverne d’Ali baba

Pour finir
Ne perdez pas de temps et d’argent avec la visite de l’aquarium.
Franchement pas top !Nous en avons des plus beaux en France (Cf. la Rochelle, Brest)

 

LA COROGNE CAMARINAS 11 Août 2018

Après quelques jours de visite et de repos à la Corogne, nous attendons la bonne fenêtre météo pour passer le Cap finistère. Depuis plusieurs jours, les fichiers annoncent plus de 30 nds de vent, dans cet endroit mal pavée. Une fenêtre beaucoup moins venteuse s’annonce pour demain matin. Dernière nuit récupératrice au port. Départ à 9H00 et direction Camarinas avant le Cap finistère dans un vent léger entre 5 et 10 nds. Nous longeons la côte de la Mort dans des conditions magnifiques et tant mieux d’ailleurs. Nous arrivons en fin d’après-midi dans la Ria de Camarinas, autrefois capitale de la dentelle Galicienne et mouillons après le port et devant la plage de cette magnifique Ria, au faux air de Canada.

Après une nuit parfaite dans ce cadre idyllique, nous débarquons à terre pour une visite de cette petite ville. A noter qu’il n’y a pas d’essence au port (essence à 10kms) seulement du gasoil. Pour les multicoques possibilité de se mettre en bout de panne 2-3 places. La petite bourgade est sympathique et notamment son petit port très accueillant et peu cher (18 euros la nuit). Pour l’avitaillement un Gadis sur les quais et plusieurs restaurants proposant toutes les spécialités galiciennes. N’hésitez pas à renter dans les échoppes de dentelle, où vous pourrez percevoir le savoir-faire ancestral des habitants de ce village.

 

Camarinas – Muros   13 Août 2018

C’est bon, les conditions sont au top pour passer le cap Finistère. Départ à 8H30, pour rejoindre la Ria de Muros. Le vent est peu présent 4-7 nds et nous pouvons admirer dans des conditions exceptionnelles la côte et le fameux cap Finistère.

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Nous arrivons vers 16H30 à Muros après avoir remonté une grande partie de la Ria. Nous mouillons à droite de l’entrée du port à une cinquantaine de mètres des quais de la ville. Les guides préconisent un orin car les fonds sont parsemés d’objets non identifiés. Nous n’en avons pas et par chance nous ne serons pas gêner pour relever l’ancre.

La situation du mouillage est pratique avec un accès à une cale très proche en annexe. Autant vous dire que comme La Corogne, nous avons vraiment apprécié cette ville, avec ses arches anciennes, ses ruelles étroites et ses placettes. Et puis là aussi, nous avons quelques bons plans gastronomiques.



Pour l’avitaillement
A ne pas rater sur les quais, côté port de pêche, les étals de coquillages et de poissons frais. Derrière ces bâtiments, un petit Gadis, pour les courses classiques.



Et surtout une boucherie où vous pourrez acheter une des meilleures viandes du monde : le buey di Gallegga. 🙂 Nous connaissions la Belle de Galice, nous avons découvert le bœuf de Galice.
Viande exceptionnelle à découvrir avant de mourir 😉
L’adresse : Calle Príncipe Nº6, Muros


Une autre adresse qui peut être intéressante, sous les arches en bordure du port, un magasin de congelés comme seuls les espagnols savent faire. Vous trouverez de tout !



En ce qui concerne les restaurants, il y en a plein mais notre préférence va à la CASA Sampedro chez qui nous avons dévoré le meilleur poulpe grillé de Galice. Le chef nous a même donné sa recette, que nous avons réalisée plusieurs fois chez nous.



Pour le carburant : Gasoil et essence à la pompe Repsol du Port.

Pour les enfants un grand magasin à bonbons toujours sous les arches, et petite plage sympathique derrière le petit port de pêche.

Muros : Une escale à ne pas louper et un endroit merveilleux pour faire l’avitaillement.

 

 

Muros –  Ile de Salvora 14 Août 2018

Nous quittons Muros, direction les iles atlantiques du Parc de Galice, but de notre croisière estivale. Le parc comprends 4 iles : Ile de Salvora, Ile d’Ons, les iles Cies et Cortegada. Il a une superficie de 1 200 hectares terrestres et 7 200 hectares maritimes. C’est le seul parc national en Galice.

Sur le trajet, et à mi route, certainement quelque chose à voir que nous ferons l’année prochaine : l’espace dunaire de Corrubedo.

Mais avant de vous parler de navigation, je suis obligé de faire un point sur les formalités obligatoires à effectuer pour naviguer et mouiller dans ce parc naturel. Toutes les formalités se font par internet une quinzaine de jours avant le départ. La région de Galice souhaite limiter le nombre de personnes mettant pieds à terre sur ces iles. Dans le quota quotidien est donc compris les passagers des bateaux commerciaux mais aussi les passagers des bateaux à moteur et à voile de plaisance.

Dans un premier temps, il s’agit de demander un permis de navigation pour circuler dans ce parc naturel. Ce permis est donné une fois pour toute, pour le bateau et son propriétaire. Son renouvellement est automatique.

Remplissez le formulaire ci-dessous et envoyer le avec les pièces justificatives au mail mentionné sur le document. L’organisme chargé de ce permis, vous retournera par mail son autorisation de naviguer.

Puis, quand vous êtes sûr de vos dates de mouillage sur ces iles, vous demandez par le biais de leur site, des autorisations de mouillage.

http://www.iatlanticas.es/html/index5032.html?option=com_wrapper&view=wrapper&Itemid=200077&lang=en

ID card et password sont donnés sur le permis de navigation.

Notez que du 15 Juin au 14 septembre, vous ne pouvez demander que 3 nuits maximum. Ces 3 nuits peuvent bien entendu être sur différentes iles. L’autorisation est téléchargeable directement. Une fois que la nuit est passée, vous avez à nouveau la possibilité de renouveler votre demande.10 réservations de mouillages sont possibles en dehors de ces dates. Si par hasard, vous ne pouvez pas en obtenir, c’est que le quota a été atteint pour la date donnée. Il suffit alors de repousser d’une journée ou deux, votre demande.

A noter qu’il existe aussi des autorisations de plongée et de camping sur ces îles.

Ile de Salvora 14-15 Août 2018

Avec le recul, la petite ile de Salvora est celle que je préfère dans le parc naturel de Galice. Sauvage, peu fréquentée, et paisible.Une sirène nous accueille dans le mouillage, près d’un petit fort ayant fait office de salaisons de sardines. Plage magnifique, eau translucide mais froide.Ballade très sympa sur de petits chemins vers le grand phare de l’île avec ses chevaux en liberté. Un vrai dépaysement dans cette croisière estivale, d’autant que les températures deviennent agréables 30°.

 

Ile d’Ons : 16Août 2018

Deuxième ile visitée de ce parc naturel, l’ile d’Ons reçoit tous les jours, un nombre incalculable de bateaux commerciaux qui dégeullent des hordes de touristes sur l’ile. Heureusement en dehors du port, nous trouvons une nature préservée, sauvage et un peu moins de monde.A noter le mouillage sur bouée possible devant la jetée. Attention aux casiers des pêcheurs vraiment très nombreux.La promenade vers le phare, tout en haut est sympathique et offre un panorama exceptionnel sur la baie et le continent.
Découverte des premiers greniers à céréales de Galice.

 

Ile Cies : 17-18 Août 2018.

Dans les Rias Baixas, un ensemble de rias de la côte ouest de la Galice, il existe un petit paradis naturel qui aurait pu avoir inspiré Danny Boyle quand il décida de tourner le film La Plage. Pour contempler des plages de sable blanc et aux eaux cristallines : Rendez vous aux iles Cies petit paradis tropicale.
Les Îles des Dieux
Lorsque nous parlons des îles Cies, les îles des Dieux selon les romains, nous faisons référence à trois îles, numéro divin par excellence.
Le petit archipel est situé dans la ria de Vigo.
Les trois îles sont :
Monteagudo : l’île de l’embarcadère est séparée de Cabo Home, un autre des lieux magiques de la côte sud de la Galice, par un canal étroit.
O Faro : l’île d’O Faro est celle qui se trouve au milieu.
San Martiño : la troisième île qui est située au sud.

Les deux premières îles sont unies par une langue de sable en forme de boomerang et qui donne lieu à la Playa de Rodas, élue la plus belle plage du monde par The Guardian en 2007. La Playa de Rodas, avec sa lagune naturelle juste derrière, est devenue l’emblème des îles Cies. Il y a peu à ajouter de la plage de Rodas. Elle est proche de l’embarcadère, sur sa gauche. Après avoir reçu autant d’éloge, il n’est pas étrange qu’autant de monde souhaite la découvrir par ses propres yeux.

Seuls trois mouillages sont possibles sur ce chapelet d’isles :

Le mouillage de Playa das Rondas le long de l’isthme reliant Monteagudo à l’ile de Faro.
Le mouillage de Nosa Senora sur l’ile de Faro
Le mouillage de San Martino sur l’ile de San Martino. A noter qu’il semble interdit de débarquer sur ce dernier mouillage.

Cette ile est le point le plus au Sud de notre périple.



Ilote Jidoiro Isla Arousa : 19-20 Août 2018


Avant de remonter vers le Nord de la Galice, un équipage de la Trinité croisé à la Corogne, nous as donné l’envie de découvrir une petite merveille dans la Ria Arousa : l’Ilote Jidoiro à proximité de L’isla principale Arousa.

Encore un petit coin de Paradis avec cet ilôt – banc de sable posé sur des eaux translucides. Nous passons une journée de détente sur ces plages, avant d’aller mouiller pour la nuit dans une baie protégée de l’ile principale.

Il est temps maintenant d’envisager la remontée vers la Corogne avant la traversée retour du Gascogne. Le vent étant contraire dans ce sens, nous privilégions les étapes relativement courtes, et faisons en sorte de repasser au endroit déjà connus. Après Muros, direction Camarinas et La Corogne afin d’attendre une bonne fenêtre Météo pour le retour.
J’en profite pour signaler que les fichiers météo annoncent souvent plus de 30 nds au cap Finistère avec une accélération sur des vents de Nord Est. Il semblerait que ce soit vrai à 15-20 miles des côtes, mais que le vent reste beaucoup plus faible près de la côte. Nous n’aurons pas plus de 10 nds en remontant et en dépassant le Cap vers Camarinas.

 

Traversée retour du Gascogne. 24-26 Août 2018.

La météo n’est décidemment pas de notre côté , et nous sommes bloqués depuis 2 jours à la Corogne mais une petite fenêtre apparait.
Prévision pour les deux prochains jours : Première partie de traversée au près avec 20 nds de vent puis molle au milieu et dépression de Sud-Ouest pour finir avec des vents de près de 30 nds. On pas trop le choix et c’est faisable donc départ tôt demain matin.

7H00 nous sommes sur le pont préparant l’appareillage quand sorti de nulle part, un immense paquebot arrive sur le quai extérieur et bouche la sortie du port. Là pas d’autre solution que d’attendre tranquillement notre tour.

7H40 Nous décollons enfin vers la sortie de la Ria de La Corogne direction la Haute mer.

La traversée retour sera incroyablement variée avec 1/3 du parcours au près avec 15-20 nds, 1/3 sans beaucoup de vent – de 8 nds puis zéro et 1/3 avec plus de 25 nds au portant.
Le dernier tiers sera éprouvant avec certaines vagues d’environ 3 – 4 mètres et un vent jusqu’à 30 nds plein cul.  Malgré que Boomerang se comporte très bien, il y a de quoi serré les fesses, et pour préserver le confort à bord, réduire la voilure.

Malgré cela, le catamaran collectionne les records de vitesse, avec un record à 15.7 nds sous GV 2 ris et génois roulé. Les derniers cent milles en direction de Belle Ile auront été effectué en mode express et à une moyenne supérieur à 10 nds. Pas mal pour un catamaran 33 pieds !

Petite vidéo pour le fun !



Autre mésaventure de notre traversée retour, mon amie la baleine, qui passe à 5 mètres de nos étraves… Sa longueur était largement supérieur à la largeur de notre bateau soit peut être 10 M. Elle a décidé en plus de jouer au dauphin et de revenir longer les flancs de Boomerang. Décidément, là je ne rigolais plus ! Geneviève reprends alors la barre, et zig et zag pour la démotiver. Elle nous quitte assez rapidement. Ouf !

Dans les moments sympathiques, un groupe de dauphins, jouant avec les coques pendant plus de 40 minutes . C’est la rencontre la plus longue que l’on ai connu.


Et voilà c’est fini 30 jours de vie commune sur notre catamaran de 10 mètres.
Un bateau exceptionnel, marin, performant et sûr.

Plein de miles parcourus, plein de souvenirs tip top mais aussi quelques interrogations
pour nos futures navigations hauturières et pour des durées de vie sur l’eau, encore plus longues…. Mais ceci est une autre histoire 🙂

De retour dans le Golfe et après quelques navigations côtières, nous sortons au sec, Boomerang, après 3657 miles effectués en 2 saisons de navigation.

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