Deuxième ile du Sud du Cap Vert pour nous après celle de Maio.
Fogo est dominé par le pic do Fogo qui culmine à 2870 mètres, en en faisant, du coup, l’île la plus haute du Cap Vert, mais aussi une des plus hautes au monde. Il n’est donc pas étonnant d’avoir des phénomènes locaux importants. Nous avions choisi la route du Sud pour rejoindre le port de Sao Felipe et avons pris 40 noeuds dans la zone d’accélération. Un autre bateau passé par le Nord en a pris 50. D’un côté ou de l’autre, ça ventile sévère. A bon entendeur !
L’essentiel du petit marin à Fogo
Un Mouillage possible au pied de Sao Felipe
Autre mouillage dans le port situé à quelques kilomètres de la capitale.
Le mouillage n’est pas très grand, nous sommes 3 bateaux en face d’une plage de sable noir, avec une épave de cargo drossée à la côte, qui bien évidemment refroidit un peu.
Sol de sable noir de très bonne tenue dans 4 mètres d’eau, attention aux quelques gros rochers sous l’eau.
Taxi à 500 escudos soit 5 euros pour ralier la Capitale Sao Felipe.
Aucun commerce sur place, mais quelques pêcheurs qui peuvent vendre du poisson ou des langoustes
Police à proximité.
Notre guide Papinha, ami de Russ de Palmeira +238 5962027. Il parle français.
Depuis le temps que je l’attendais celle là. L’ile du feu, nous sommes sur une autre planète ici
Le dernier volcan actif du Cap Vert, donne un caractère particulier à cette île et vraissemblablement à ses habitants. Ils affichent une volonté farouche et peut-être même orgueilleuse, pour rester vivre sur cette île très fertile et ce, malgré des risques d’éruption bien réels.
Le volcan forge depuis des décennies le caractère de ses habitants en les opposant régulièrement à ses éruptions, la dernière datant juste de 8 ans.
Quelle île ! peut être la plus belle du Cap Vert.
En visitant Fogo, on se sent petit, impuissant et humble, devant un environnement complexe, une mélange de vide et de plein, d’infiniment petit et d’infiniment grand. Une complexité rare et unique dans notre voyage.
Fogo c’est le feu d’artifice du Cap Vert !
D’abord Sao Felipe, sa capitale d’une quiétude absolue, cette ville coloniale se découvre au rythme de l’escargot, paisiblement, tranquillement pour découvrir ses sobrados, maisons coloniales d’un autre temps, aux patios intérieurs rafraîchissants. Encore une fois, cette ville est colorée, avec des peintures de street art déconcertantes.
Sao Felipe, c’est l’osmose parfaite entre le passé et le présent. Le lien est encore une fois, ses habitants pour une grande partie issue de la famille du comte de Montrond, aristocrate français originaire de Besançon, qui par ses escapades amoureuses, coureurs de jupons patenté, aurait séduit bon nombre de cap verdiennes et assuré sa descendance de manière prononcée avec près de 50 enfants reconnus… 60% de la population porterait son patronyme, mais de vous à moi, il s’agit certainement d’une légende.
On rencontre de temps en temps, des peaux cuivrés, des cheveux blonds aux yeux clairs voir bleus. La légende dit que les plus belles femmes du Cap Vert sont ici, mais je n’ai pas osé le vérifier, mon capitaine de femme ne me l’aurait pas permis.😂
Je vous mentionne aussi une autre spécialité gastronomique du coin : le Pudim de Quejo, fabriqué dans une boulangerie artisanale en bas de l’église en face du restaurant Sea food, très bon au demeurant. Un gâteau au fromage succulent, dont nous avons pu voir la fabrication. D’autres surprises vous attendent.
Puis son volcan, où vous restez bouche bé devant son calme et en même temps sa puissance. Fogo c’est l’équilibre parfait, le Yin et le Yang.
L’ile est merveilleuse, les gens sont accueillants recevant encore une fois des touristes avisés, loin des circuits touristiques de masse classiques.
Et puis Fogo c’est son vin, le seul du Cap vert, produit dans La Cha des Caldeiras sur la lave. Un vin très minéral produit en blanc, rouge et rosé. Faites moi confiance, il est excellent !
Plus loin la route qui dessert l’île, nous offre des panoramas et des couleurs que nous n’avions pas encore vus jusqu’à présent, dans un décor parfois aride, parfois végétalisé, pour arriver dans le grenier de l’île, Moreiros véritable oasis du Nord. Manguiers, cocotiers, palmiers, papayers et surtout le fameux Café du Cap Vert se partagent cette terre très productive. Nous commandons d’ailleurs quelques kilos de café en grains, tout juste torréfié.
Fogo nous interpelle, il faudrait y rester beaucoup plus de temps pour la découvrir D’autres endroits surprenants méritent le détour, comme le village enseveli par la dernière éruption, les piscines naturelles fantastiques et le village de Sao Jorge, que nous aurons juste entraperçu. Nous faisons l’impasse sur Brava, qui mérite pourtant un passage mais nous y reviendrons un jour.
Dernière soirée improvisée, avec un repas dans une maison coloniale, au rythme du concert de musique cap verdienne. Encore une fois, une rencontre improbable avec Filipe Pereira, professeur de français, ancien conseiller municipal et député et auteur compositeur de musique cap verdienne. Ce matin nous avons eu la chance de l’accueillir à bord de Boomerang autour d’un café. Nous avons longuement échangé sur son île et plus particulièrement le rôle primordial de la diaspora dans le développement du Cap Vert depuis son indépendance en 1975. Une très belle rencontre !
Mais une fenêtre météo pour le Brésil s’ouvre, nous la saisissons donc immédiatement. Départ ce samedi pour le Brésil, avec une halte à la célèbre île de Fernando do Noronha
Après 2 mois et demi de découvertes et de rencontres exquises au Cap Vert, nous repartons vers de nouvelles aventures.
Le Cap Vert nous aura marqué à Jamais
La Saudade (Nostalgie) nous envahie !
Merci à vous amis Cap verdiens et merci à ce petit pays magique
Exceptionnels vos articles sur les iles du Cap-Vert !
Ça donne tellement envie d’y retourner…
Pas la peine de vous souhaiter une bonne transat, car quand vous lirez mon commentaire, vous serez déjà arrivés !
Je vous souhaite donc un bon atterrissage à Fernando do Noronha, bande de petits veinards.
Exceptionnels vos articles sur les iles du Cap-Vert !
Ça donne tellement envie d’y retourner…
Pas la peine de vous souhaiter une bonne transat, car quand vous lirez mon commentaire, vous serez déjà arrivés !
Je vous souhaite donc un bon atterrissage à Fernando do Noronha, bande de petits veinards.
T’as vu juste ! Nous sommes arrivés à Fernando merci pour les articles