Lanzarote : retour sur la Lune 🌜

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Cet article est un complément de l’article réalisé en 2019, avec notamment de nouvelles photos vraiment plus sympas qu’à l’époque et de nouveaux sites 😉

Encore une fois une île, encore une fois une histoire de marin. Le navigateur génois Lanzarotto Malocello lui a donné son nom en 1336 : Lanzarote. Je rêve de donner le mien « El Pinard » à une île inconnue à ce jour. Ce n’est qu’un rêve, je vous le concède, mais ceci étant dit, avec un nom comme ça, cela aurait de la gueule …. 😂 Il aurait fallu que je me réveille plutôt, aux environs du 13ème ou 14ème siècle : mea culpa ! 😉
Lanzarote et la marina du Rubicon devaient être pour nous qu’une escale 100% technique, ayant parcouru cette île dans tous les sens, lors de notre précédent voyage.
Que nenni, nous n’avons pas pu résister longtemps à l’appel de ses volcans, de sa vallée des vins, à ses salines à l’histoire unique et à ses piscines naturelles de sa côte sud.
Quel plaisir de reprendre la route et de redécouvrir ou découvrir ces paysages indubitablement uniques sur un tour de l’atlantique!
On se demande toujours s’il pleut ici, à la vue de cette terre aride et désertique, presque des paysages du Maroc, pas si lointain d’ailleurs.
Avant toute chose, nous gérons nos aspects techniques avec la réparation du bout dehors et le remplissage de notre bouteille de gaz de 13kg, remplissage qui n’est pas une mince affaire aux Canaries.
Nous louons donc une voiture pour concilier voyage et obligation professionnelle (gestion du bateau), direction plein Nord Est vers la grosse ville d’Arrecife. L’usine DISA est toujours là et remplie avec professionnalisme notre bouteille . Imaginez un peu : vous vous pointez en France à Montoir de Bretagne près de Saint Nazaire, pour remplir votre bouteille de gaz domestique au terminal méthanier.😂
Ici c’est possible comme pour la SNCF. On vous accueille avec le sourire et on vous demande de quel gaz vous avez besoin. 15 minutes après la bouteille est pleine et on vous soulage de 18 euros . Autant dire que dans la période actuelle, c’est cadeau. A ce propos le gasoil et l’essence flirtent ici avec les 1,30 euros, un vrai scandale ! 😜
A proximité du terminal, nous observons l’unique épave de l’île que le gouvernement canarien après maintes années de tergiversations, a décidé d’effacer. Nous serons donc les derniers témoins de la grande histoire de ce naufrage de 1982.
Cette gestion du côté professionnelle faite, nous sautons tous de joie, en imaginant à nouveau les paysages lunaires que nous allons contempler. Il n’est pas donné à tout le monde de poser le pied sur la lune et bien nous l’avons fait ! La chaine de volcans du Timanfaya a créé un déluge le 1er septembre 1730, détruisant une grande partie du sud de l’île. La randonnée aux alentours de la Montana Colorada et de la Caldera de Los Cuervos….et la vue sur le Timanfay, nous replonge dans cette épisode terrible pour l’île. Le Chaos des champs de laves pétrifiées, leurs couleurs, les bombes volcaniques, les lichens verts et jaunes, nous sautent au visage. Les coulées de laves omniprésententes autour de nous, ne nous laissent aucune solution de repli ou de progression. 😁
Le stress monte mais nous sommes confiants car après cela nous prenons la route de la Géria, vallée du vin unique au monde, où l’homme pour son besoin essentiel d’hydratation, a réussi à faire pousser puis vinifier du raisin, dans la cendre des volcans, lui donnant un caractère minéral extraordinaire. Nous sommes toujours interloqués par ces fosses de diamètres réguliers, par ses murets de pierres sèches géométriquement parfaits, par l’implantation de ce micro système par rapport au vent dominant et dont le le seul but, est de se désaltérer.

L’homme est grand, je vous le confirme…
La deuxième chose essentielle après le vin, est le sel, élément incontournable dans la cuisine et la conservation des aliments. Direction donc les Salines de Janabio. Nous y étions passés voici 3 ans, mais les conditions de lumière étaient décevantes. Aujourd’hui, il fait beau, on en prend plein les mirettes comme dans les quelques neurones qui nous restent. Avant d’être des salines, cet endroit était un port, difficile de l’imaginer quand on l’observe. L’éruption du Timanfaya en 1730 a tout détruit et 3 familles d’irréductibles y ont créé et développé la plus importante exploitation saline des Canaries ! Respect car les images sont justes saisissantes !
Après avoir dégusté des tapas faits maison dans un endroit magique, nous devons rentrer à la marina, mais cette journée éreintante, nous contraint, à quelques kilomètres de piste. Au bout : nous arrivons au pied des ruines d’un hôtel des années 1970 jamais fini et aux légendes douteuses et approximatives. En contre-bas se trouvent les magnifiques piscines naturelles de Los Charcos.
Je vous l’avoue, nous ne nous sommes pas baignés, car nous avons d’autres contraintes marines à gérer, mais l’endroit est so cute ! N’hésitez pas foncez ! 👍🤩
Retour au bercail, car demain nous quittons le port pour quelques jours pour « The mouillage emblématique » de l’île de Lanzarote avec la plage de Papagayo, pour quelques jours avant notre prochaine destination : Fuerteventura.
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L’essentiel du petit marin de Lanzarote

La marina de Lanzarote à Arrecife est récente et moderne
Carburants disponibles depuis quelques mois
Nombreux restaurants touristiques, nombreux ships très bien fourni à proximité
153 euros pour 4 nuits pour un catamaran de 12,5 mêtres par 7 mêtres. Remise de 10 % avec STW
Le remplissage des bouteilles de gaz de 13kg est possible dans l’usine DISA dans la zone industrielle au Nord Est reconnaissable à ces deux éoliennes. Vous devez rentrer dans l’usine, aller au bureau d’accueil, remplissage en 15 minutes pour 18 euros. Toujours d’actualité en Août 2022.
Paradoxe, vous trouverez aussi des camping gaz de 3kg dans d’autres stations DISA pour 20 euros.
Hypermarché Hiperdino et Mercadona pas très loin de la marina.
Location de voiture par internet sur le site cicar.com avec possibilité de récupérer la voiture à la Marina (agence sur place dans le même local que l’agence de tourisme). Fiat 500X à 75 euros pour 3 jours, assurances tous risques comprises

La marina de Rubicon (août 2022)

Marina très moderne avec accueil sympathique : 95 euros les deux nuits pour catamaran de 12M40
Ponton à carburant à environ 1,30 euros
Nombreux restaurants touristiques, et nombreux bars
Petite supérette assez chère
Un super ship AD diffusion idem France.
Agence de location de voiture Cabrera Medina (groupe CICAR) sur place

Article de 2019

Donc vous l’aurez compris, nous avons loué un véhicule pour parcourir l’île pendant 3 jours. On redevient donc touriste lambda pour quelques jours.

Que faut-il voir à Lanzarote ?

Voilà notre sélection non exhaustive ! 😀

Le jardin des cactus
Plage Caleton Blanco
Cuevas de los verdes
Mirador del Rio
Parc de Timfaya
El golfo aves les salines, le lac verde et los Hermanes
La Geria et ses bodegas
Playa Papayago

Ces endroits sont bien évidemment touristiques, mais sont à notre avis incontournables pour appréhender et comprendre L’île. Cesar Manrique est le personnage central de cette île, car il a pensé, organisé, tout ce qu’on peut voir et visiter, et même s’il était artiste à la base, il n’a pas oublié le côté mercantile… (sans animosité particulière de notre part). 

César Manrique, né en 2019 à Arrecife, mort en 1992 à Tahiche est un architecte et sculpteur espagnol, défenseur de la nature de son île natale, Lanzarote qui a influencé l’image de l’île volcanique de manière décisive.

Jour 1 : Balade au Nord de l’île

Le jardin des Cactus

Nous quittons Arrecife en direction du Nord, pour découvrir le jardin de cactus, créé par César Manrique. Il s’agit d’un jardin qui présente plus de 1 100 espèces différentes de cactées et qui se trouve dans le village de Guatiza, dans une ancienne carrière. Devant l’entrée, nous décidons de ne pas y aller, ça nous dit pas plus que ça et on vous le dit. Et puis des cactus, il y en a partout sur l’île…

On vous laisse néanmoins une photo extérieure au cas ou ? 

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Caleton Blanco

Nous continuons la route côtière pour une autre curiosité locale la playa Caleton blanco. Il s’agit d’une lagune fermée par des rochers volcaniques. La plage est très « safe » aussi bien à marée basse qu’à marée haute (on a toujours pieds). Les couleurs sont sublimes malgré le ciel couvert, avec des turquoises laiteux de part la présence du sable blanc. Le contraste de couleurs chatoyantes et du noir est saisissant. Cerise sur le gâteau, il s’agit d’un endroit plutôt occupé par les locaux !!! Ici et sur beaucoup des plages canariennes, les habitants se construisent des petits murets en pierre de lave formant un arc de cercle pour les protéger des vents ou des voyeurs…

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Lagon de Caleton Blanco

 

Cueva de los verdes

Après quelques essais de drones, est temps de partir pour le tunnel de lave : la « Cueva de los verdes » situé à quelques kilomètres de la plage. La dernière visite à lieu a 17 heures, et il font une remise de 20 % après 15 heures, toujours bon à prendre.

On prend une petite route dans les montagnes pour rejoindre un parking situé au beau milieu d’un champs de lave et on y découvre un petit trou constituant l’entrée de ce tunnel si particulier.

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Fruit de l’activité éruptive du volcan de La Corona qui remonte entre 3 000 à 5 000 ans. Cette éruption a formé un vaste tunnel volcanique de plus de 6 kilomètres de long, appelé parfois tunnel de l’Atlantide, entre le cône volcanique et l’océan. 

Pour mener à bien l’aménagement et le déroulement de la visite de cette grotte, il a été fait appel à l’artiste local Jesus Soto qui créa le parcours intérieur et l’éclairage. Le site fut inauguré en 1964. La température de la grotte est constante et proche des 19°.

La visite guidée se déroule en empruntant d’abord le tunnel inférieur qui passe par la salle des Esthètes, la lucarne de Hartung, le four du diable, la crypte et enfin l’auditorium où l’acoustique est exceptionnelle. Le parcours conduit ensuite le visiteur au tunnel supérieur où une surprise l’attend. Après avoir vu la tête du monstre, le pied du guanche et les gouffres des demoiselles, la visite s’achève où elle avait débuté une petite heure auparavant.

L’intérieur du tunnel atteint les 50 mètres de hauteur et présente des largeurs frisant les 15 mètres. Diverses formations singulières et rocheuses y sont présentes : canaux de lave, blocs entraînés par le courant, gouttières de lave, dépôts salins, strates successives de lavesolidifiée. La gamme des couleurs est particulièrement spectaculaire allant des tons rougeâtres au blanc en passant par de multiples tonalité d’ocre, de jaune et de vert.

A l’intérieur c’est franchement exceptionnel avec une salle de concert de 600 places au bout du tunnel et une surprise mais on vous en dira pas plus 

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Mirador del Rio

En nous rendant à ce mirador qui surplombe l’ile de la Graciosa, nous souhaitions observer notre mouillage d’il y a quelques jours. Après quelques kilomètres, nous arrivons au belvédère des falaises de Famara, hautes de quelques 300 mètres.

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Quel panorama ! Splendide !

La route qui serpente, le haut des falaises est édifiante, et avec mon vertige je suis un temps soi peu nauséeux. Bref, je prends mon courage à deux mains, et conduit toute la famille à Haria, le village aux mille palmiers. Située au nord-est, Haría est dotée d’un microclimat où ses terres apparaissent comme une veritable oasis. Riche en flore autochtone à Haría on trouve des endémismes uniques au monde.

Cette commune est surnommée la vallée aux mille palmiers, mais abrite également d’autres espèces comme les tuneras ou les cactus. On peut admirer la palmeraie d’Haría depuis le mirador de Los Helechos.

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Retour au bateau, demain sera un autre jour.

Jour 2 : 

Comme hier, nous partons tard : pas question de sécher l’école ! C’est donc le ventre creux que nous quittons la marina en direction du parc de Timanfaya. Cette fois ci, nous savons où nous allons manger… 

Le parc national de Timanfaya, situé dans le sud-ouest de l’île, est immense (51,07 km2). Pendant des kilomètres nous circulons sur des routes étroites avec à perte de vue des champs de lave. Difficile d’imaginer qu’avant les éruptions volcaniques, cette région figurait parmi les terres les plus fertiles de Lanzarote et qu’elles furent recouvertes 8 millions de mètres cubes de lave ensevelissant au passage 420 maisons, dont le village de Timanfaya.

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Ouf nous sommes en arrière saison, et du coup la file d’attente pour la visite du site ne fait que quelques dizaines de voitures…30’ plus tard nous accédons au parking qui mène au volcan.

Un restaurant El diablo, créé , (pour ceux qui suivent), par César Manrique, offre une superbe vue panoramique sur lemassif « Del Fuego », haut de 525 mètres, épicentre des éruptions. C’est ici que nous commencerons notre découverte, en dégustant des petit plats mitonnées à la « chaleur volcanique ». En vrai, rien de bien extraordinaire, mais bon c’est pour le folklore.

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Par contre, si tu creuse dans le sol et que tu prends un poignée de graviers de lave, et ben : aie aie aie !!! tu la lâche très vite : c’est super chaud !!! Il y a aussi des trous où quand tu verses de l’eau et bien, t’a une grosse détonation avec un jeyser de plusieurs mètre de haut. 

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Et puis aussi, un gros trou, où tu peux lancer des brindilles qui s’enflamme immédiatement !!! Ouaou ! Charles en est bouche bé !

C’est vrai que ce volcan reste encore actif. Rien à voir malgré tout avec ses 10 ans d’activité non stop dans les années 1730 et ses colonnes de cendres, coulées de laves de plusieurs kilomètres.

Le parc est ultra protégé, et ne peut être visité qu’au moyen d’un bus (10 euros / adulte, 5 par enfant au-delà de 10 ans). Le trajet dure environ 35 minutes et nous permet de voir de nombreuses rangées de petites cheminées, des orifices volcaniques, des volcans parasites (nommés ainsi car ils se sont formés au pied du colosse central). Le bus emprunte une route en lacets hyper étroite, bordées de beaux ravins, non sans provoquer quelques sueurs froides à notre capitaine… 

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« Vallée de la Tranquilidad », recouverte par des pluies de cendre.

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L’imposant cratère Corazoncillo, le plus grand cratère d’explosion de Lanzarote, possèdant une caldeira d’une profondeur de 100 m. (C’est la lave de ce volcan qui a enseveli le village de Timanfaya).

Bref, une visite bien touristique pour nous, mais qui vaut le coup ! A faire indiscutablement.

El Golfo, Lago verde, los Hervideros et las Salinas de Janubio

Nous quittons les volcans et les champs de lave en direction d’El Golfo, empruntant de jolies routes en bord de mer.Toute cette côte a des paysages spectaculaires à cause de l’érosion qui l’a dotée d’une physionomie particulière, une formation géologique qui surprend par sa vision et son écoute les jours de vent lorsque la mer rugit…

Petit arrêt aux salines de Janubio

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Petit stop aussi aux 2 grottes volcaniques de Los Hervideros

Nous arrivons au village de pêcheurs d’El Golfo, connu pour ses excellent poissons, mais surtout pour son Lago Verde. Un lac vert, toxique issu d’un vieux cratère à moitié décomposé par la mer avec le temps. C’est l’un des endroits les plus spectaculaires des îles Canaries, il fait parti de ces paysages étonnants sculptés par le feu, la mer et le vent.

Le vrai nom du Lago Verde est « La Laguna de los Clicos » d’amphithéâtre ouvert sur l’océan qui s’est formé à la suite des éruptions de 1730. La lagune de plusieurs mètres de profondeur a une teinte vert émeraude qui varie en fonction de la couleur du ciel. Sa couleur est due à du phytoplancton.

Contraste entre les paysages de lave noire, la mer et le vert du lac spectaculaire : une plage de sable noir d’environ300 mètres achevée au sud par une roche de couleur ocre avec une plate-forme verticale qui entre dans l’eau. 

Ce lac est une zone protégée, la baignade y est interdite. 

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La Geria et ses bodegas : 

A Lanzarote, les principales cultures sont, les cactus, l’aloé vera et les vignes ! Et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Pas question de quitter cette île sans aller visiter une Bodega, donc cap sur la vallée de la Geria, qui s’étend au centre de l’île de Lanzarote et au sud du parc national de Timanfaya sur une bonne quinzaine de kilomètres.

Bon en fait on avait déjà gouté le vin en question et on voulait surtout refaire notre cave…surtout qu’il est considéré comme un des meilleurs vins des îles Canaries.

Mais quand même, quand on le boit on ne peut que repenser au labeur des vignerons qui avec le temps ont sculpté cette vallée de façon unique.

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Le sol où poussent les vignobles de La Geria est recouvert d’une couche de lave séchée provenant de l’éruption du Timanfaya en 1730. Des milliers de petits murets semi-circulaires, appelés « zocos ou goros », y ont été patiemment érigés par les viticulteurs. Ils sont formés de roches volcaniques et entourent chaque cep de vigne planté en leur centre. Ils protègent la vigne du vent sec et chaud de la région. Chaque pied de vigne est planté à une profondeur suffisante pour que les racines atteignent le sol arable qui recouvrait la région avant l’éruption de 1730. Une légère pente conduisant au pied du ceps et la rosée procurent le peu d’humidité nécessaire à la croissance de la vigne.

Vus du ciel, ils forment un dessin régulier faisant penser à des alvéoles. Cependant, à certains endroits, on trouve aussi des murets qui sont non pas semi-circulaires mais droits.

 

Quelques cabanes de viticulteurs appelées taros sont présentes au milieu du vignoble. Elles sont construites en blocs irréguliers de pierre volcanique.

Il est tard, les enfants piaffent pour rentrer à la marina, car ce soir c’est soirée pyjama avec leurs amies Margot et Zoé de Pégasus !!!

Jour 3 : 

Lever avec des pan cakes, préparés par Charles. Ce matin c’est quartier libre pour les enfants, nous partons faire l’avitaillement et le plein en gaz avec Anne-Sophie et Cédric de Pegasus. L’école ça sera pour cet après midi.

Le reste de la journée est consacré aux lessives, rangement, réparations, préparation d’un petit gravelax, et de rillettes de saumon. Il fait chaud et beau. On ne s’en plein pas mais on rêve d’un petit plongeon dans la grande bleu, et on regrette de ne pas avoir eu cette belle lumière lors de nos visites de ces jours passés. 

Soirée à bord de Pégasus et coucher pas trop tard, demain on quitte la marina pour le sud de Lanzarote.

Jour 4 : 

Pour clore la visite de Lanzarote, direction le Sud de l’île avec la playa Papagoyo. Une petite navigation tranquille de 20 miles avec un vent sur la fin au abonné absent.

Belles plages, eau vraiment translucide, avec snorkelling au programme

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La musée Atlantico, un musée sous la mer

Le Musée Atlantique a été conçu comme un lieu pour la préservation, la conservation et l’éducation à l’environnement marin et à la nature, partie intégrante du système de valeurs humaines. C’est un message récurrent dans l’oeuvre de Jason deCaires Taylor et un appel à la défense des océans que l’artiste projette dans tous ses travaux.

Le projet du musée est de créer un grand récif artificiel formé d’un ensemble d’installations sculpturales réalisées en béton de pH neutre qui, au fil du temps, servira à augmenter la biomasse marine et à faciliter la reproduction des espèces de l’île.

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Le musée sous marin ouvert en 2017 est situé à quelque 12 mètres de profondeur dans les eaux claires proches de la côte sud de Lanzarote, dans la Baie de Las Coloradas, une enclave choisie essentiellement pour les caractéristiques physiques du sol sous-marin, couvrant une superficie de 2 500 mètres carrés, qui sera accessible aux plongeurs et aux scaphandriers et constituera un foyer d’attention touristique et culturel.

Le musée est encadré de 4 marques spéciales jaunes et est équipé de bouées numérotées pour amarrer les annexes.

Normalement il faut le parcourir en bouteille, nous décidons de le faire en PMT. Même si on voit beaucoup moins bien les détails, ça le fait quand même, mais je vous conseille fortement de le faire en bouteille.

 

Capsule technique

Concernant les navigations : mes guides Imray en Français étant obsolètes, j’ai donc acheté ce guide très récent – de 3 ans et très bien fait. Liste des ports, des mouillages et plus encore.

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