Un des enseignements du voyage, c’est qu’il nous a véritablement ouvert les yeux et changé notre manière d’appréhender, les paysages, la faune, la flore et à fortiori les relations avec les populations locales. Depuis 2010, nous naviguons souvent dans notre Golfe du Morbihan et vers Houat Hoedic et Belle Ile, sans véritablement les connaître….

Nous avons donc décidé de continuer notre voyage en redécouvrant les trésors cachés de notre Bretagne Sud sans omettre d’apprécier l’histoire de ces îles.

Notre abordage en baie de Quiberon, nous obligeant à stationner durant tout ce mois d’Août dans le Golfe du Morbihan, nous commençons notre “reportage” sur les 15 îles du Ponant, par l’île Arz.  Je dis par obligation mais en même temps, c’est plutôt un choix car c’est l’île que nous préférons et que nous connaissons le mieux. Il y règne une atmosphère particulière, bon enfant, familiale, cordiale et humaine; une île aussi chargée d’histoire : l’île des capitaines.

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Préambule

Le nom breton de l’île est Enez Arh ou An Arzh, qui viendrait du vieux celte Art Insula signifie « l’île de l’ours » ou « île d’Ours ». Sa devise est Arzao Hag Arzam, qui signifie «Debout et tenons ». Le blason de l’île d’Arz se représente ainsi « D’argent à trois quintefeuilles de gueules et à la filière d’azur »

L’île d’Arz est une commune située dans le golfe du Morbihan (56) à 6 km de Vannes et environ 20 minutes en bateau du continent. L’île d’une forme étoilée se trouve à l’Est de l’île aux Moines. Sa superficie est est de 330 hectares. Sa population est d’environ 250 habitants, ils se nomment les Ildaraises et les Ildarais.

On l’appelle aussi “l’île des capitaines”, car les Ildarais ont été nombreux à s’engager dans la marine marchande et la marine nationale et l’île à forgé des générations de marins réputés. Ils lui ont d’ailleurs laissé un patrimoine exceptionnel et des liens par-delà les frontières. Un des plus célèbres est Jean Bulot ancien capitaine du célèbre remorqueur L’Abeille Flandres.

On parle d’îles des capitaines, mais ils n’étaient pas seuls, quand les hommes étaient sur l’eau, les femmes avaient la responsabilité de l’exploitation de la terre, de l’éducation des enfants ce qui à l’époque était une activité majeure et nécessaire. On les appelait “les Gardiennes de l’île “

Mais avant d’approfondir le côté Terre de l’île, abordons le sujet des mouillages avec notre rubrique qui revient en force 😀😉

L’essentiel du petit marin à Arz est de retour

En terme de mouillage, le plaisancier a de multiples choix car la commune de l’île d’Arz est composée de plusieurs îles et îlots, avec Arz, au Nord Drenec, à l’Est Lern, A l’Ouest Mouchiouse, Piren, et au sud Ilur et Illuric.

L’île d’Arz permet aux navigateurs de s’abriter de tous les vents comme vous montre la carte ci dessous. Certains mouillages sont fréquentés d’autres sont solitaires… il est important de vérifier les horaires de marée, le marnage et les coefficients car certaines zones assèchent largement.

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1 – Mouillage entre la pointe du Beluré et Iles Drenec
2 – Mouillage à la Pointe du Béluré côté Corps mort
3 – Mouillage à proximité de L’île Mouchiouse

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4 – Mouillage devant la plage de Brouel
5 – Mouillage devant Beg Er Grouf
6 – Mouillage dans la grande zone de la cale de Penera. Attention depuis 2 saisons il est interdit de mouiller à l’ancre dans la zone des corps morts pour protéger les Zostères. Cette zone s’établit au Nord Ouest de la ligne qui part de la pointe de Beg Er Grouf à la pointe de la plage du Rudevent.
7 – Mouillage de l’île Illur
8 – Mouillage de Porh Ladron sur l’Ile Illur

Pour ceux qui peuvent beacher, il y a une possibilité à proximité de la cale de l’île de Lern ainsi que la plage de la Falaise ou Rudevent sur Arz avec des fonds de sable et vase…

Visite à terre par les sentiers côtiers…

Prendre le temps de découvrir tous les sentiers d’Arz, permet de découvrir au fur et à mesure, les monuments et lieux incontournables de l’histoire de l’île.

Je conseille néanmoins pour retirer toute la quintessence des monuments, des vestiges et autres sites incontournables, de visiter en premier lieu, le musée des Marins et Capitaines. Ce musée dense en informations, vous permettra certainement de mieux appréhender les trésors Ildarais.

Le musée Marins et Capitaines
Ce musée situé dans le bourg, Place de la Grée, est un bel ensemble de présentation du patrimoine maritime et terrestre local : entre les engagements des marins et capitaines au long cours, du travail des femmes, de la rivalité des abbayes, des marais salants, du Varech et autres curiosités.

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Revenons à nos moutons, pour vous livrer une brève présentation de l’origine de la présence de l’homme sur l’île.

 L’île d’Arz était peuplée dès l’époque préhistorique comme en atteste la présence de nombreux monuments en plusieurs points de l’île dont le dolmen de la pointe de Pen Liousse (voir plus bas).

Les romains ont par la suite investi les lieux, intéressés par la fertilité des terres, puis les bretons sont arrivés vers le Vième siècle.

En 1008, le Duc Geoffroy de Bretagne fait don de la moitié Sud de l’île à Saint Félix, abbé de Rhuys, les moines y batissent alors un prieuré et l’église Notre Dame qui sert de paroisse. Le moines font venir des colons pour la majorité de la Presqu’île de Rhuys.

En 1033, Alain III, Duc de Bretagne, fonde un second prieuré pour l’abbaye féminine Saint-Georges de Rennes à laquelle il donne la moitié nord de l’île. Ces deux prieurés exercent leurs droits de haute, moyenne et basse justice sur les habitants de leur fief respectif et possèdent leur moulin, ce qui est source de nombreux procès entre les îliens et les religieux. Vers 1500, l’abbaye de Saint Georges acquière une partie des terres de Notre Dame.

En 1790, Arz devient une commune à part entière et s’affranchi de la domination ecclésiastique sur l’île.

Reprenons la visite, en posant pieds sur la cale de Pen Raz. En longeant sur tribord le trait de côte nous découvrons, en contre bas des sentiers et au bout de quelques marches, une des seules fontaine de l’île ainsi qu’un des derniers moulins à vent celui de Kernoel, transformé en habitation suite certainement à la disparition des meuniers au début du XXième siècle .

La Fontaine Varia
A quelques centaines de mètres sur la droite de la cale de Penera, à l’époque où l’eau courante n’était pas présente, cette fontaine servait aux habitants et aux bateaux de passage, mouillés dans l’Anse de Pen Raz (Penera). Une légende raconte que les fées de Liousse qui s’y rendaient quotidiennement y entretenaient une relation étroite avec la population. Il semblerait aussi que cette fontaine délimitait sur l’île, le territoire dépendant de l’abbaye de St Gildas de Rhuys et celui de l’abbaye de St Georges de Rennes.

Les moulins à vent
L’île possédait aussi des moulins à vent, dont deux, transformés en habitation, demeurent encore visibles aujourd’hui. Le Moulin du Béluré près de l’embarcadère et celui de la pointe Pen er Men à Kernoel. Comme tous les moulins (je vous rappelle ma petite étude sur le moulin à marée de Cantizac à Séné 😂), leur activité était une source non négligeable de revenus pour leurs propriétaires qui souvent, étaient d’ordre religieux (couvents / abbaye).

Retour sur nos pas, pour remonter vers le village. Nous grimpons tranquillement sur le sentier menant au bourg, le long de maisons, les pieds dans l’eau, en étant abrités du soleil, par des pins majesteux. Sans voiture, l’ambiance est sereine et décontractée. Les premiers monuments de l’île, nous sautent aux yeux avec l’Eglise bien entendu incontournable visuellement et l’ancien prieuré.

L’église Notre Dame de la Nativité au centre du Bourg
L’église a fêté voici quelques temps ses 1000 ans. On peut y observer des sablières sculptées et une poutre à engoulant. Son orgue récemment restauré est d’une qualité exceptionnelle et vous pouvez assister à des concerts, en été. Elle présente en outre la singularité de posséder un hôtel central.

Le prieuré
Le prieuré à proximité de l’église, dépendait il y a de nombreuses années de l’abbaye de St Gildas de Rhuys. Aujourd’hui il rassemble dans un même lieu la Mairie et l’école de la commune.

Le Bourg : Les maisons de capitaine
Dans le bourg et dans le village de Pénéro, au gré de nos divagations, nous avons pu observer bon nombre de maisons de capitaines et d’armateurs, reconnaissables parmi toutes autres.

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Nous passons tranquillement Place de la gré, (place du marché) devant le musée des marins et capitaines, que vous avez visité bien évidemment 😉 (voir début d’article)

Puis nous descendons vers le Nord et vers la mer en direction du moulin à marée de Berno, de son étang et de ses épaves laissées à la déconstruction du temps.

Le moulin à Marée de Berno
Ce moulin à Marée et sa digue rénové par des bénévoles assez récemment, est certainement l’édifice le plus connu de l’île. Il est le seul moulin avec celui de Bréhat, à être en état de fonctionner. On peut donc y voir sa roue à aube, sa machinerie et pierre de meule. Des épaves de barques et de bateaux de pêche rajoutent une touche artistique à ce tableau de maitre !

Nous longeons ensuite la plage de brouel, excellent mouillage au demeurant et remontons vers la pointe de Lious sur des sentiers sinueux et escarpés, pour découvrir les premiers traces de présences humaines sur l’île remontant au Néolithique.

Le Dolmen de Lious

Comme beaucoup d’îles du littoral breton, on retrouve sur Arz, à la pointe Lious, les restes d’un Dolmen à couloir et d’un enclos circulaire. Des recherches archéologiques datant du 19ième siècle, ont mis à jour des fragments de poterie et d’armes : lames en silex, et haches. La présence de dolmens avec enceinte de pierre, comme à Pen Raz, prouve que l’île était habitée dès l’époque néolithique alors que le niveau du golfe était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui. Quelques restes romains ont aussi été découverts à Pennéro.

 

Retour vers la cale de Pen Raz, pour terminer cette première ballade non sans apercevoir   diverses espèces d’oiseaux bien connus, sur les eaux tranquilles du système de lagunages, propre à l’île.

Puis un champ de vigne apparait, qui renoue avec la tradition séculaire, de la vinification dans cette région de Bretagne Sud, que nous devrons certainement attendre avant de déguster , car il faut du temps pour que cela pousse et se bonifie.

Retour au cata pour une soirée tranquille et reposante. Nous attendrons demain pour la deuxième Ballade sur l’île en direction de Pénnéro et de Billervé.

Pour cette deuxième journée, nous débarquons en annexe sur la plage de Rudevent, en face d’un grand bâtiment à l’histoire unique :

L’entrepôt de la compagnie Varech
Ce bâtiment à l’extrémité Ouest de la digue de Rudevent est le témoin de l’histoire industrielle de l’île, liée à l’exploitation des zostères.

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La zostère est une plante aquatique marine présente dans les fonds marins du Golfe du Morbihan. Elle forme de grandes prairies sous-marines appelées herbiers. Selon les sources, elle est appelée “béhain”, béhin” ou “varech”.

En 1913, une entreprise nommée “Industrielle des varechs” est créée pour exploiter cette ressource marine. Cette entreprise est dirigée par une famille parisienne. Elle installe, notamment, un centre de stockage et de traitement de la zostère à Ludré sur la commune de Saint-Armel.

Ressource naturelle importante au début du XXe siècle, la zostère est récoltée à Ludré, à l’Île d’Arz, à Ilur, à Iluric et à Penthièvre en baie de Quiberon. Au lieu-dit Rudevent sur l’Île d’Arz et dans le village de l’île d’Ilur, deux hangars nommés hangars à varech et aujourd’hui remaniés, témoignent de cette activité. Il s’agissait de centres de récolte et de séchage. La compagnie employait 12 ouvriers à l’Île d’Arz et 5 à 6 ouvriers à Ilur.

La zostère était récoltée à marée basse puis étendue au sol. La pluie lavait et dessalait le varech. L’action conjuguée du vent et du soleil permettait, quant à elle, d’assurer son séchage. Une fois séchée, la zostère était expédiée, par voie maritime, à Saint-Armel pour y être entreposée et transformée. Elle pouvait subir diverses manipulations : foulage, pressage, ensachage, cordage, etc.

D’après l’Industrielle des varechs, “grâce à ses propriétés natives et à une préparation spéciale, le varech […] est souple, élastique, imputrescible, inaltérable, inodore, aseptique, isolant, ininflammable, et, à volume égale cinq fois plus léger que la laine”. Ainsi, cette plante aquatique marine servait pour de multiples usages comme l’ameublement (isolation, rembourrage des sièges, confection de matelas à destination des hôpitaux, de l’armée), l’emballage d’objets fragiles, etc.

Suite à la raréfaction des herbiers de zostère due à une maladie, l’activité périclita dans les années 1930.
Source : patrimoine.bzh

Nous continuons vers la presqu’île de Billervé et traversons la digue en observant sur notre gauche les anciennes salines.

Les salines de Rudevent

Les Salines d’Arz témoignent encore une fois de l’activité omniprésente voici quelques siècles, de l’exploitation du sel dans le Golfe du Morbihan, avec les marais salants de Séné, de St Armel et de Sarzeau notamment. Un projet de relance de ces marais a été proposé mais sans succès et résultat pour l’instant.

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Salines de Rudevent

Retour sur nos pas vers le village de Kernoel pour découvrir son fameux manoir.

Le Manoir de Kernoel
Ce beau manoir datant du XIII°-XIV° siècle, a été saccagé à plusieurs reprises par des Chouans de 1795 à 1800. Ancienne propriété de l’abbaye de St Georges de Rennes, ce manoir a été l’habitation du premier maire républicain de l’île, assassiné par ces mêmes Chouans. Sa tour au toit plat est une tour de défense alors que la tour ronde extérieure est un pigeonnier. Après 1800, Kernoël a une vocation agricole. Il s’agit de la plus importante ferme de l’île. L’activité agricole ayant quasiment disparue, une ferme municipale, à proximité, a été crée en 2010 avec de jeunes agriculteurs aux commandes.

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Et la gastronomie locale 😉

Vous connaissez surement notre penchant pour les bons produits et bien vous allez être servis sur Arz. Je ne vous donnerais pas d’adresse de restaurants mais plutôt celle de petits producteurs.

Tout d’abord un petit marché se déroule Place de la Grée, en plein bourg, le mardi, jeudi et Samedi (y aller tôt vous évitera de faire la queue).

La ferme d’Arz

La ferme d’ARZ y est présente en été, les trois jours cités et propose une gamme très large de produits du terroir. Depuis 2010, après avoir recréé un cheptel de vaches Pie Noire (petite vache d’origine bretonne dont la race avait quasi disparue), ses quatre associés produisent du lait et tout un tas produits dérivés.

Vous trouverez donc du lait, du beurre, de la Tome excellente et de petits fromages frais ou affinés. Sur l’étal en plus, des Yaourts maisons, des glaces et sorbets artisanaux et leur spécialité le Gwell.  Tout est bon dans le lait d’Arz. Une adresse à ne pas manquer.

 

Le Gwell est une recette de gros-lait, produit fermenté typique fabriqué à partir du lait entier de vaches de races bretonnes. La spécificité du produit réside dans le fait qu’il s’agit d’un produit fermenté à partir d’un levain fermier, le seul persistant encore en Bretagne pour la fabrication d’un produit laitier.

Certains jours, le petit marché s’enrichit d’autres exposants avec la présence d’un maraicher bio de Theix, d’un ostréiculteur de Séné, et d’un poissonnier.

Pour info, les parcs à huitres sont toujours présents sur la commune, mais plus aucun ostréiculteur n’exploite sur l’île. Ils ont préféré déménager sur le continent tout en maintenant l’exploitation de leurs parcs d’Arz avec leurs chalands. Ne vous inquiétez pas  pour autant, car l’ostréiculteur de Séné vient sur le marché le mardi et jeudi en été.

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Le Miel bio

Il faut aussi que je vous parle du miel bio, avec les ruches installées le long du sentier menant à la plage de Keroland. Ce sont celles de Luc-François Depierre qui a créé la société Le Rucher de l’île d’Arz. Un miel bio ?  « Elles butinent toutes les fleurs. On est loin du continent donc on n’a pas de maladies, et il n’y a pas de pesticide !”

l’île d’Arz met sa première cuvée de vin en bouteilles !

Par ailleurs une association a relancé la culture de la vigne, afin de proposer à terme un vin local, à consommer si vous avez de la chance, exclusivement sur l’île. 😉

Le Nom de ce premier petit vin Blanc est le Coteau de Liouse.

“Sur l’île d’Arz dans le Morbihan, le vin ne coule pas à flot, mais la première cuvée a permis d’obtenir 140 bouteilles d’un breuvage produit localement. Il y a  trois ans, 550 pieds de vigne étaient plantés par l’association “In vino vérit’arz”Les premières vendanges ont eu lieu en septembre 2019. Ce week-end, c’était la récompense avec la mise en bouteille et la dégustation du ” vin de l’île d’Arz”.Gôuter le vin qu’ils ont produit, voilà un rêve qui se concrétise pour les membres de l’association. Alors après trois ans d’effort, c’est le verdict pour Cédric Chevrier, ancien maître de chai : ” c’est très bien pour un premier vin, c’est correct. On a une belle marge de progression sur la vigne et le vin, c’est très prometteur !”Pour entretenir le vignoble, l’association “in vino, vérit’arz” est accompagnée de bénévoles qui reçoivent les conseils de spécialistes au pied de l’ouvrage et des explications éclairées, joignant le geste à la parole ” Source France 3

Après recherche d’infos, la première cuvée est sortie mais limitée à la consommation des membres de l’association ! Sic…

La pêche à pied

Sur la plage de Rudevent entre autres…

A vous Couteaux, Palourdes et Coques puis direction les poêlons pour les cuisiner simplement. Nous y sommes allés presque tous les jours, y compris pour préparer nos appâts pour notre stage de pêche au bar que je vous relaterai plus tard.

Voilà, nous avons fait le tour de cette île du Golfe du Morbihan et espérons vous avoir donné envie d’y poser le pied et de vous imprégner de cette atmosphère authentique pour découvrir la relation étroite et historique entre la terre et la mer.

J’attire aussi votre attention sur un livre passionnant, sur l’histoire maritime du Golfe du Morbihan. On y parle d’Arz évidemment mais aussi de toutes les commune limitrophes de la presqu’île de Rhuys, au Pays Vannetais en passant par le Pays d’Auray et Locmariaquer.

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On y aborde, à travers les siècles, le commerce maritime, les constructeurs de bateaux, les métiers de marins, les pêcheurs sinagots, les projets pharaoniques n’ayant pas aboutis, heureusement peut-être, les bateaux spécifiques du Golfe, la saliculture puis l’ostréiculture et pour terminer les moulins à marée.

Sources diverses :
Mairie d’Arz : Par ici
Musée des Marins et capitaines : ici
La vitrine d’Arz : ici

 

One Reply to “Ile d’Arz, la redécouverte”

  1. Belle idée que de faire un topo pour chacune d’elle . Il est vrai qu’Arz est un lieu très agréable comme l’ensemble des îles du Morbihan, chacune ayant son charme.

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