Printemps 2011 : C’est décidé, ce sera le dernier été avec l’Aventura 28. Nous mettons réellement en vente notre bateau. Nous souhaitons un bateau un peu plus grand, un peu plus performant et avec un roof. Après de nombreux contacts, parfois curieux, parfois sérieux, un acheteur de l’autre côté de la planète, nous contacte. Pensant tout d’abord à ces escroqueries typiques d’internet, je n’y prête pas beaucoup d’attention. Revenant à la charge, nous entamons de longues et passionnantes discussions. Quand l’aspect technique et le prix est arrêté, un de ses amis, vient voir le bateau et l’essaye. Enchanté, l’affaire se finalise avec l’avantage pour nous, de conserver le bateau pendant tout l’été.

L’acheteur est africain du Sud mais il réside depuis 15 ans à l’île Maurice. Le bateau idéal pour son programme de navigations côtières et pour ce climat tropical. Reste plus qu’à organiser, le démontage et le transport en container sur la Réunion puis Maurice. Je m’occupe de ces tâches et lui soumet mes résultats pour lui faciliter la vie.

Mi-septembre, nous convoyons avec James, une dernière fois, notre Aventura, du Golfe du Morbihan à la Rochelle. Dernière navigation vraiment désagréable car à 98% effectuée au moteur. Pas de vent excepté, à l’arrivée, sous le pont de l’île de Ré, que nous passerons sous spi.

Un dernier bon souvenir, gravé dans nos esprits.

Indigo Yachts s’occupe du démontage et de la mise en container. Le cargo part de Montoir de Bretagne. Après quelques jours de retards, le bateau arrive à Maurice fin Novembre, juste pour l’été dans l’hémisphère Sud.

Quelques photos pour rêver… et longue 3ième vie à toi APARTE et sous le soleil…

7 Replies to “Vente de l’Aventura 28”

  1. Bonjour,
    Pouvez vous me dire combien vous a couté le transfert jusqu’à Réunion et Maurice et quelles sont les coordonnées de votre transitaire.
    En vous remerciant.
    Cordialement.
    Phil

  2. Bonjour
    Pouvez-vous me dire si l’Aventura 28 remonte bien au vent. Un propriétaire affirme que non (il va le vendre) car sans dérives, le catamaran « dérape ».
    Bien amicalement
    P.E

    1. Bonsoir
      Cela dépends des conditions, par vent faible et donc vitesse faible, les ailerons n’accrochent pas et le bateau « dérape » mais des que vous atteignez 5-6 nœuds, le phénomène n’existe plus. Il est clair néanmoins, que les ailerons sont moins performant que les dérives. Il s’agit plus d’un « bon plein » ou « près océanique » ou « près vitesse » (on a le choix des termes) que d’un près de monocoque.
      Espérant avoir répondu à votre question
      Cordialement
      Stéphane

  3. Bonjour,

    Nous avons aussi le projet d’un 28 qui devrait transiter par la Réunion
    Avez-vous les coordonnées de votre acquéreur Sud Africain, ce qui nous permettrait de lui rendre une visite (un saut de puce en avion) car ce 28 est le plus proche pour nous afin de nous faire une idée grandeur nature

    Cordialement
    Jean-Pierre COLOMBAIN

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